samedi 15 septembre 2012

Un Navire tricoté, coulé au large, les mailles synthétiques se sont engorgées et ce matin c'est une baleine morte aux abords de la baie. Mon navire y étais, bien effiloché, elle avait cru que c'était une paire de lunette, mais mourut de tant d'ignorance, le bateau dans l'oeil droit. Mon repas congelé pour vivre un mois, une flûte d'os de cétacé et des mocassins.
Vlam!
VLAN.



samedi 25 août 2012



et si sous cette société de brisés il y avait encore autre chose... Les Arts
les petites mouches de mon inconscient et puis un flou

Absence prolongé pour un rendez-vous pressant avec la vie.



Les humains


B

Dans un état secondaire

Coulé d'une nuit obsolète

dans les craques de la table

de mon moisi pousse

de ces êtres immondes

qui rampent sur

mon pain dur.

Mon pain s'anime et d'un «clipeti, clap»

les jeux de claquettes craquent

et pou de misère

du fond de la tête

jus de myrtilles

ils s'abreuvent les pailles de leurs délectation me secouent.



samedi 14 juillet 2012

S
                                                                                      un mot
quelques lettres sans plus, sans chichis qu'ils disent, faut pas parler trop fort
tu déranges et puis arrête donc de penser il vaudrait mieux que tu t'encâdre un peu
fait de moi un muffin au chocolat que tout le monde aimera,
pour que j'entre dans les idées de tout le monde
que ma parole soit celle d'un autre

  que tout ce que j'éclate sois les pièces du miroir d'un endroit commun
vécu d'un trop plein d'abus, trop de viols étatiques que je dis, alors on vous dit «taisez-vous voyons tout ce fracas est impoli et d'une violence inouïe, n'essayer pas la vie est bien ce qu'elle doit rester Polisson » un tout petit poisson que je me suis dit, un poisson qui se noie dans ses propres eaux.
Les poissons d'une mer qui dormait depuis bien trop longtemps
désolé pour le dérangement, mais pas vraiment.
Le jour une mer aura tout engloutie
 seul les poissons seront en état de survivre.
«Moi? moi monsieur farouche! vous trouvez? et bien c'est que j'ai envie de mieux et non de quelque chose d'autre, fini la baise libérée je vous fait la colère et vous jette le sort de l'écartèlement, bien en vos mérites, monsieur le «dit» plus fort.» 



jeudi 12 juillet 2012

Homme
 si femme est muse alors, l'homme peut l'être aussi.
Pas en ce sens de dire que
l'homme pourrait tout faire à la place de la femme, mais plutôt dans le sens ou la femme fût un temps bien trop exploitée pour son physique. Il y a moi de croire en la beauté humaine et non à une beauté divisée. Une beauté ou les êtres sont en complémentarités. Homme; Femme,
le Brise-tête d'une vie
et
personne, jamais ne trouvera de réponse, seulement que des bons compromis.

lundi 9 juillet 2012

 
C
Mais qu'est-ce  que tu me veux?
Fille, petite garçonne
Y'a Papa qui me crie
« Boîte de craies l'autre côté de la haie, attention il fait sombre, pour pas tomber,
faut passer par dessu.»
Alors, alors, quoi papa, tu me dis quoi?
je sais plus, je sombre, je me rappelle, mais pas vraiment
PAPA rattrape moi 
je sent plus tes mains
ton visage
tes vibrations vocales, je crois, tu crois que je suis sourde?
Maybe
«PAPA je suis atteinte de surdité sélective, ta voix me perd, tes syllabes me mordent les orteils»
hier, en soirée, sur le canapé avec le chandelier au centre du salon
c'est ma folie, habillé de toute soie et de dentelles, hypocrite
qui m'a fait une «suprise party»
papa j'étais plus q'une folle surprise, tes mots me grattaient l'estomac, je criais mon visage tordu de colère et les paupière en sanglots
sans un seul sons, je criais figé de peur
 sans qu'une note n'atteigne ton marteau et fasse vibrer ton tympan
Papa je suis une sans voie, une hobo
je crois pas avoir été ce que j'étais, tu sais papa, tes mots
une humain raisonnée?


samedi 7 juillet 2012


U
Freaky
Freaky baby, maybe c'est toute dans ta TÊTE
L'étrange  illusion que la beauté propre,
La beauté bizzare, peut-être en être bien,
Rien n'est plus que ce que tu crois qu'il en est
La source de tes voltiges types détruisent
La chaude prouesse des fins perdus
de vastes étendus éclectiques
I dont know why people like round apple
qui n'ont pas l'air d'être vrai.
La vie plastique
tue
détruit la vie mère
La vie vraie vie de rires pitoresques
de branches mortes pouries qui cric et qui croc crac et d'hirondelle Asymétrique
de fleuve trop large et d'océan d'encre
la vraie beauté
LA VRAIE BEAUTÉ ?



vendredi 6 juillet 2012




X
Postiche parapluie

des fleures dandinent, les pétales fripées

fricotent avec mes oreilles, bien entendue, sourd

dessus dessous, petite culotte.

j'ai l'ouïe qui perd les sens.

Moucharde, mouche à marde,

madame la comtesse me dit :<< c'est un joli chapeau que vous avez, où vous l'êtes-vous empoché?>>.

Je gueule à madame la comtesse

poliment, sans trop de manière

<< compte-toi vous sans cesse me casser les boules!>>

Chapeau, pot de peau qui baigne,

.
pus-tu, putréfié, nettoyant narcissique

perte d'onguent de petits pots de beurre, les casques sont cuits

.
Le beurre est moisi, mes tartines sont déconfitureras-tu dans ces petits pots salop

ma postiche salopée d'une tartine trop croustillante, je la rejette.

Allez, voilà, madame la comtesse je vous l'offre

elle pu tu riras moins bien quand elle se déconfitureras sur la tête